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Le CNRS de Chizé à L'honneur dans la Nouvelle République du 2 août 2016

Chercheur à Chizé, Henri Weimerskirch a piloté une étude internationale sur la frégate du Pacifique, qui vole des mois au-dessus des océans sans se poser.

 Une cinquantaine de frégates ont été équipées de capteurs pour suivre dans le détail leurs mouvements entre l'Afrique et l'Indonésie. - Une cinquantaine de frégates ont été équipées de capteurs pour suivre dans le détail leurs mouvements entre l'Afrique et l'Indonésie.

 C'est l'un des nombreux mystères de la vie animale, et un chercheur du centre d'études biologiques de Chizé (CEBC), Henri Weimerskirch, contribue à lever un sérieux coin du voile sur le sujet : comment la frégate du Pacifique peut-elle franchir des océans entiers, traversées qui exigent plusieurs mois, alors qu'on la sait incapable de se poser sur l'eau ?

Des capteurs qui mesurent la position GPS de l'oiseau

Ce mois-ci, la revue « Science » publie les résultats d'une étude pilotée par Henri Weimerskirch en association avec collègues scientifiques basés à la Réunion, au Royaume-Uni, au Canada et en Allemagne. Les chercheurs ont équipé une cinquantaine de frégates adultes et juvéniles de capteurs autonomes qui mesurent simultanément, pendant des mois, la position GPS de l'oiseau, l'altitude, la fréquence cardiaque, les battements d'ailes. Pour mener à bien ce programme de marquage, ils ont choisi d'opérer sur l'île d'Europa au Mozambique : un haut lieu de reproduction de l'espèce.
« Ces données permettent de décomposer le vol de l'oiseau, de déterminer s'il bat des aides ou s'il plane, et d'en déduire son mouvement et ses dépenses énergétiques », explique-t-on au CEBC de Chizé.
Conclusion  : pour accomplir ces vols au long cours au-dessus des océans, la frégate invente toute une stratégie, qui lui permet de ne jamais se poser. Sa morphologie l'y aide : elle est extrêmement légère, ses ailes sont longues et larges. Pour tenir en l'air si longtemps, elle se laisse planer, utilisant les vents favorables, en battant des ailes au minimum pour ne pas s'épuiser. Ce qui lui permet de parcourir des milliers de kilomètres en décrivant des cercles dans l'océan Indien.

4.00 mètres d'altitude

Deuxième enseignement : elle ne cesse de faire des montagnes russes, dormant quelques minutes pendant les phases d'ascension, jusqu'à atteindre les cumulus, avant de se laisser redescendre en vol plané sur des kilomètres sans dépenser la moindre énergie.
Dans les zones où il y a moins de nuages, elle est capable de grimper jusqu'à 3.000 ou 4.000 mètres pour les atteindre : elle pénètre à l'intérieur des cumulus pour profiter de puissants courants ascendants, même si son plumage ne la protège pas des températures en dessous de zéro.
Jamais à court de ressource, l'oiseau est capable d'éviter les cyclones tropicaux qu'il trouverait sur sa route. Et comment se nourrit-il, pendant tout ce temps, sans pouvoir toucher l'eau ? Il mange des poissons volants qu'il capture en plein vol. Il faut dire que la frégate a une très bonne raison de fuir l'eau : son plumage n'est pas étanche.

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repères

Le centre d'études biologiques de Chizé dépend du CNRS et de l'université de La Rochelle. Pour cette étude, il a travaillé avec le CNRS de la Réunion, l'université de Bangor au Royaume-Uni, celle de Vancouver au Canada et l'université technologique de Munich en Allemagne. L'étude s'inscrit dans le projet de recherche Early Life, financé par le conseil européen de la recherche. Objectif de ce programme : étudier les comportements des jeunes prédateurs marins.

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